COMPTE RENDU CONGRES DE LA SOCIETE FRANCOPHONE DE NEPHROLOGIE,DIALYSE ET TRANSPLANTATION (SFNDT)
STRASBOURG 2016

Le Centre des Congrès de Strasbourg a ouvert ses portes quatre jours (4 au 7 octobre 2016) aux éminents spécialistes, venus exposer les dernières grandes avancées médicales en néphrologie. Beaucoup de laboratoires de recherche étaient présents aux côtés des Associations les plus actives dans les maladies rénales. Le Stand de l’Association Polykystose France a été tenu tout du long par notre présidente Corinne Lagrafeuil, en partie secondée par un membre du Conseil d’Administration.

Les nombreux et très riches ateliers de travail ont jalonné ces journées :

  • Néphropathies génétiques
  • Dialyse
  • Diabète et rein, dont Rein et Cancer
  • Session Ethique, lois et démocratie médicale
  • Transplantation, facteurs de risques et limites chirurgicales de la greffe/ Prise en charge au long cours
  • Insuffisance rénale aiguë
  • Télémédecine en néphrologie
  • Enjeux du traitement de la polykystose en 2016
  • Epidémiologie et scores en néphrologie, dialyse et transplantation
  • Rencontre avec Associations de patients
  • Neurologie et dialyse
  • Troubles de l’équilibre/ anévrimes cérébraux
  • Néphrologie-Pédiatrie
  • Atelier éthique et juridique
  • Pathologie rénale au cours de maladies virales, hépathites….

Concernant notre association au premier plan, « Les enjeux du traitement de la polykystose en 2016 » ont été présentés par le Dr Laville de Lyon, le Dr Lemeur de Bretagne et le Pr Joly de Paris.

Le traitement attendu depuis si longtemps est enfin arrivé, et promet de ralentir très sensiblement l’évolution de la polykystose. L’aquarétique est bien un moyen insdispensable de préserver les reins. La molécule Topvaltan sous la forme du médicament appelé Jinarc vient d’entrer sur le marché français. Il permettra de retarder significativement le processus de multiplication et de grossissement des kystes dans les reins, faisant gagner la durée de leur vie. Parmi les effets bénéfiques, on compte une diminution des douleurs et de l’albuminurie. En revanche, en lien avec l’aquarétique, ce traitement procure encore quelques effets indésirables comme des sensations de soif et une certaine polyurie.

L’éligibilité à ce nouveau traitement est encore limité et pose question ; doit-on traiter dès le jeune âge et jusqu’à quand ? Prévention avant vraie dégradation rénale ? Des précautions et une formation sont indispensables  avant de préconiser le médicament : le lieu naturel de la séance de consultation en néphrologie avec le spécialiste est le premier lieu d’information ; on vérifie les complications possibles sur le foi  (hépathite), le diabète sucré, la grossesse et autre obstacle comme le prostatisme. L’accompagnement du patient permet de maintenir sa motivation. Comme l’on est dans l’aquarétique, boire avant d’avoir soif est toujours le rémède à une meilleure fonction rénale.

Un autre médicament à l’étude donne quelques espoirs ; il s’agit de la somatostatine par la molécule lanréotide qui annonce des effets positifs pour diminuer le volume rénal.

Durant ce Congrès les rencontres et discussions ont été très fructueuses. Corinne Lagrafeuil est investie dans la campagne « BumpPKD » et parvient à sensibiliser public comme laboratoires à cette pathologie génétique très répandue.

Florence Contré-Romuald, APKF

Achevé de rédiger le 12 octobre 2016

CategoryComptes-rendus

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