Etude CRISP en mai 2006 lancé sur 3 ans :

Les auteurs ont mesuré de façon précise la taille des reins chez des polykystiques non insuffisants rénaux par IRM.
Résultat en 2009 :

Le résultat majeur: plus les reins sont gros au départ (>750 ml et plus de 1500 ml), plus la vitesse de croissance est importante et plus la vitesse de dégradation de la fonction rénale est rapide.

L’autre donnée importante obtenue a été de confirmer l’impact de la génétique. Le génotype PKD2 est bien associé à un volume rénal moins important et une vitesse de croissance des kystes moins importante que le génotype PKD1. De l’importance du diagnostic moléculaire…

Enfin la troisième information est la vitesse de croissance moyenne de 5% du volume rénal par an (le rein augmente son volume de 5% par an en moyenne).

Les données de CRISP ont été partiellement confirmées, essentiellement la vitesse de croissance des reins par une étude suisse (Andreas D Kistler et coll., (Octobre 29, 2008): 235-241).

==> Ces travaux sont très importants car ils confortent le choix de se baser sur le volume du rein comme critères intermédiaire pour juger de l’efficacité d’un traitement de la PKD.
Cependant, il faut également prendre en compte les contres-parties de ce choix : Un critère intermédiaire ne peut jamais remplacer un critère dur. En effet, les essais ne nous donnerons comme information que, cette drogue ralentit la vitesse de croissance du volume kystique ou rénal. Il pourra être extrapolé que le ralentissement de la croissance des kystes va ralentir la vitesse de la dégradation de la fonction rénale (leçon de CRISP). Il manquera toujours une réponse directe du type, je prends la drogue A et je diminue de tant ma probabilité d’être en dialyse à 50 ans.
Il faut donc rester prudent sur les résultats fournis.

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